« Hoochie Coochie Man »

hoochie-coochie2_0 "Hoochie Coochie Man"
acrylique/toile, 100x81

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Chicago, novembre1953 : entre deux sets, Willie Dixon souffle à Muddy Waters

un nouveau morceau qui va devenir à la fois sa signature et l’emblème du

Chicago Blues : « Hoochie Coochie Man »

 “Un soir, Dixon s’est rendu au Zanzibar ou jouait Muddy. (…) Après chaque set, Muddy était entouré de femmes et de fans, qu’il saluait poliment, tout en se frayant un chemin jusqu’aux toilettes. L’ayant vu faire, Dixon l’avait rejoint. « J’étais dans le coin des hommes quand Dixon est arrivé et m’a dit qu’il avait une chanson sur laquelle il voulait que je jette un oeil », se souvenait Muddy (…) Dixon lui avait alors susurré les paroles (…) Wille Dixon était un mastodonte, plus d’un mètre quatre-vingt et atteignait les cent cinquante kilos. Difficile de trouver un espace qu’il ne remplissait pas, et ce coin exigu des toilettes du Zanzibar ne faisait pas exception. (…) Il dit à Muddy : « Bon, joue juste un de ces trucs saccadés que tu connais. Répète le autant que tu veux pour garder les paroles en mémoire ». Muddy a alors pensé au riff de « Mad Love », trafiquant juste un peu le stop-time. Ca fonctionnait. »

(Robert Gordon : “Can’t Be Satisfied : The Life and Times of Muddy Waters” – 2002)

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